Aujourd’hui, le 18 août 2021, notre entreprise a soumis au système chilien d’évaluation de l’impact sur l’environnement (SEIA, acronyme espagnol), la déclaration d’impact sur l’environnement du projet intitulé “HyEx – Synthèse d’ammoniac”.
Ce projet correspond à la première usine de fabrication d’ammoniac vert au Chili, avec une production annuelle de 18 000 tonnes par an, à partir d’hydrogène vert et d’énergie renouvelable. Ce projet sera également pionnier dans la mise en œuvre et l’étude de nouvelles technologies et de gains d’efficacité dans la production d’ammoniac national. L’ammoniac produit sera utilisé exclusivement par l’Usine d’Enaex à Mejillones pour la production de nitrate d’ammonium, un élément fondamental pour satisfaire aux exigences des procédés de fragmentation de l’industrie minière.
L’usine fait partie du projet HyEx développé conjointement avec Engie, dont l’objectif est d’utiliser le fort potentiel d’énergie renouvelable de la région pour produire un carburant neutre en carbone qui permettra de remplacer les combustibles fossiles à un coût compétitif à l’avenir, contribuant ainsi à la décarbonisation de l’atmosphère.
“La première valeur de notre entreprise est de prendre soin de la vie et, dans le cadre de cet engagement, nous nous souhaitons atténuer les impacts sur le changement climatique. C’est pourquoi nous travaillons constamment à la réduction des émissions de CO2 et, à ce jour, nous avons déjà réduit de plus de 90 % les émissions dans notre processus de production. Pour persévérer dans cette voie, nous nous concentrons désormais sur la diminution des émissions indirectes de notre principale matière première, l’ammoniac. Nous importons actuellement cet élément pour la production de Nitrate d’Ammonium à l’usine Prillex (350 ktpa) de Mejillones et notre objectif à l’avenir est de pouvoir remplacer 100 % de cet élément par une production d’Ammoniac innovante, locale et verte”, explique Juan Andrés Errázuriz, PDG d’Enaex.
L’usine sera située dans la zone où se trouve la centrale de Tamaya, à environ 24 kilomètres de la ville de Tocopilla, dans la région d’Antofagasta. Les installations prévues comprennent la construction d’une usine de séparation de l’air et d’une usine de fabrication d’ammoniac. L’hydrogène nécessaire à la production d’ammoniac vert sera fourni par une future usine d’hydrogène vert située à côté, appartenant à Engie, dont le projet, qui comprend 26 MW d’électrolyseurs, a également été soumis aujourd’hui à une évaluation environnementale.
“Le plus important pour nous est de pouvoir contribuer au développement d’une exploitation minière verte et neutre en carbone, ainsi qu’à la réduction des émissions au niveau mondial”.
“Ce projet permettra à lui seul de réduire de 30 000 tonnes d’équivalent CO2 par an. Le secteur minier national et international est confronté à des défis environnementaux très importants que nous, en tant que fournisseurs, devons relever avec lui. Ces efforts jouent un rôle fondamental pour la durabilité de l’industrie”, souligne M. Errázuriz.
Il est important de souligner que le Chili est l’un des pays ayant le plus grand potentiel pour la production d’Ammoniac Vert, grâce à l’accès aux meilleures ressources solaires du monde, à une demande potentielle énorme, à des infrastructures consolidées telles que le réseau électrique interconnecté et les gazoducs, et au soutien de l’État, qui a encouragé la décarbonisation de la matrice électrique d’ici 2050.
“L’Ammoniac est l’un des plus importants dérivés de l’hydrogène”, déclare le PDG d’Enaex, qui voit des perspectives favorables pour son développement au Chili. “Nous espérons qu’au cours des premières années de l’industrie de l’hydrogène vert, l’ammoniac sera un acteur très important car il est plus facile et moins cher à transporter et à stocker, et qu’il existe déjà une réglementation locale et un réseau logistique mondial”, conclut M. Errázuriz.
